
Conform cotidianului Charente Libre, Yves Poinot a demisionat din functia de Presedinte al Festivalului International BD de la Angoulême: Le festival de la BD perd son président (04.10.2005 – Grand-Angoulême)
„Yves Poinot vient d’annoncer sa démission de son poste au Festival international de la bande dessinée.
Il aurait soufflé ses dix bougies au printemps prochain. Aux commandes du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême depuis presque 10 ans, Yves Poinot vient d’annoncer à la surprise générale sa démission pour raisons personnelles. Il fait de même au sein du conseil d’administration du Centre national de la bande dessinée (CNBDI). En attendant l’élection d’un nouveau président, le vice-président du Festival Dominique Bréchoteau en assurera l’intérim.
A 56 ans, Yves Poinot était membre de l’association depuis le milieu des années 70. A l’époque où il avait „répondu à un appel dans la „Charente Libre” de Francis Groux (un des fondateurs de la manifestation) qui cherchait des bénévoles”.
N’importe!
En fin de compte, prezenta lui la Salon ramane pretioasa: experienta lui este nepretuita.
Profitez-en!
Le festival de la BD perd son président
Stéphane VACCHIANI
Yves Poinot ne fêtera pas ses dix ans de présidence comme il aurait du le faire au printemps prochain. Élu le 14 juin 96, à la tête de l’association du plus important festival de la ville d’ Angoulême , cet Angoumoisin de naissance connu dans les milieux culturels et sportifs (en fid?le supporter du SCA), a décidé de démissionner de ses fonctions. Toutes.
Plus Droopy – personnage de BD toujours mélancolique auquel il est souvent affectueusement comparé – que jamais, ce quinquagénaire fait de même au sein du conseil d’administration du Centre National de la Bande Dessinée et de l’image (CNBDI) et du théâtre d’Angoulême.
Totalement d’ordre privé, sa décision n’en a pas moins un impact public important. La prochaine édition du festival d’Angoulême aura lieu dans moins de quatre mois, et l’association doit gérer un passage délicat à l’heure ou un projet prévoit de réunir en une seule structure (baptisée EPCC, Etablissement public culturel et commercial) le CNBDI, la maison des auteurs, le futur musée de la BD et… le festival.
Un moment crucial
«Cet élément n’a rien à voir avec mon départ, au contraire ça aurait été plutôt une motivation», jure ce responsable, très peu favorable au regroupement proposé par l’État. Volontairement rassurant, Yves Poinot assure aussi au sujet de la prochaine édition: «Le festival 2006 est sur les rails: je ne suis pas inquiet». Plus bosseur que frimeur, plus à l’aise au sein de l’équipe du festival que dans les cérémonies publiques et autres pince-fesses liés à son mandat, cet expert en ingénierie du bâtiment préfère aussi relativiser l’importance de son rôle, et donc de sa démission.
Une façon de rassurer son successeur sur la tâche à venir, sans savoir qui va prendre le relais. Cette succession est d’autant plus ouverte que le sortant a surpris l’ensemble de son bureau par sa décision. Ils étaient en assemblée générale il y a 15 jours et il n’a jamais été question de son départ, pas plus que lors d’une réunion lundi dernier !
Dorénavant, il faut l’entrée d’un nouveau membre au CA puis l’élection d’un président. En attendant, son prédécesseur, Dominique Bréchoteau aujourd’hui vice-président (comme Michel-Edouard Leclerc et un représentant de la caisse d’Epargne) va devoir assurer l’intérim. «C’est dans la logique de nos textes, le vice-président doit assumer. De fait», confirme Patrick Ausou, trésorier de l’association en espérant que Bréchoteau sera «encore» le président de l’édition 2006…
Yves Poinot lui, projette déjà d’être absent ce dernier week-end de janvier. Et tant pis si c’est le festival de son copain Georges Wolinski. Trop dur pour cet homme abattu par sa propre décision. A 56 ans, Yves Poinot était président depuis plus de 9 ans d’une association dont il était membre depuis «76 ou 77, je ne sais plus. J’avais répondu à un appel dans la Charente Libre de Francis Groux (ndlr: un des pères fondateurs de la manifestation) qui cherchait des bénévoles» !
Une union de trente ans, et plus encore de «moments de bonheur» reconnaît-il. «Vivre de l’intérieur les réunions des Grand prix, être avec ceux qui ont été à l’origine de ma passion pour la BD est un privil?ge» s’enthousiasme encore un Poinot. «Les opérations en faveur de l’enfance handicapée sont aussi de jolis souvenirs» se remémore cet homme, souriant quand même encore «des bons souvenirs liés au montage des expos Fred, Gotlib ou Cabanes». L’époque ou le président ne l’était pas encore mais donnait la main en coulisses.
Une place qu’il a décidé de ne plus occuper, non plus. Pour l’instant. Ses «soucis personnels» réglés, Yves Poinot reviendra – peut-être – un jour faire des bulles…