L’EXPRESS
Le dessinateur Boucq a insisté sur le talent d’un „maître du dessin réaliste”, avec également „un réel talent humoristique dont il faisait encore largement preuve à l’égard des infirmières quand je l’ai vu il y a quinze jours sur son lit d’hôpital”, a-t-il raconté à l’AFP.
Desenatorul Boucq a insistat asupra talentului unui „maestru al desenului realist”, cu un „real talent umoristic de care dadea dovada inca din plin fata de infirmiere cand l-am vazut acum cincisprezece zile pe patul de spital”.
„J’ai deux pôles, deux gestes. Quand je suis dans la peau de Moebius, je dessine en état de transe, j’essaye d’échapper à mon +moi+”, expliquait-il à l’AFP à l’occasion de son exposition à la Fondation Cartier.
„Eu am doi poli, doua gesturi. Cand sunt in pielea lui Moebius, desenez in stare de transa, incerc sa scap +eului+ meu”, explica el…
Avec la disparition de Jean Giraud, „ce sont deux grands artistes que nous perdons”, a justement réagi le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand.
„Par son rayonnement et ses fulgurances, il fit de la bande dessinée ce neuvième art qui a accompagné mon existence, auquel le Festival international d’Angoulême rend justice chaque année”, ajoute le ministre.
Cu disparitia lui Jean Giraud, „perdem doi mari artisti”, a reactionat pe buna dreptate ministrul Culturii Frédéric Mitterrand.
„Cu stralucirea sa si straluminarile lui, el a facut din banda desenata aceasta a noua arta care mi-a insotit existenta, careia Festivalul international de la Angoulême ii face cinste in fiecare an”, a mai spus ministrul.