Roumanie | Bucarest
Premiere édition du Salon européen de la Bande dessinée
du 28 octobre 2010 au 21 novembre 2010
La premiere édition du Salon européen de la Bande dessinée a Bucarest a été organisée a l’initiative de l’ambassade de France et de la délégation Wallonie-Bruxelles, et coordonnée par le réseau EUNIC [1]. Ses objectifs: présenter une image valorisante d’un genre littéraire encore peu représenté en Roumanie, tout en proposant a la jeune génération un vaste panorama de titres afin qu’elle puisse découvrir les tendances actuelles de la bande dessinée internationale et orienter ses choix futurs a l’aune de ses découvertes.
L’Institut français de Bucarest a présenté l’exposition du Bureau international de l’Édition française (BIEF), „Panorama de la bande dessinée contemporaine”, regroupant six expositions d’une douzaine de planches chacune. Quatre d’entre elles étaient dédiées a un album ou un auteur: Broderies de Marjane Satrapi, Fin de chaîne de Michel Galvin; Le Gout du chlore de Bastien Vives. Une autre a présenté la collection BD des éditions Gallimard et une derniere, consacrée au jeune public, portait sur les albums du personnage Titeuf.
Diversité des genres
L’ambassade de France en Roumanie et le BIEF se sont associés afin de proposer une sélection de bandes dessinées en français (une centaine de titres en deux ou trois exemplaires). Cette sélection présentait les titres des invités présents, Pakito Bolino des éditions Le Dernier Cri, Marie-Pierre Brunel, Guy Delisle, Sylvain Coissard, spécialiste de la nouvelle bande-dessinée francophone, mais aussi des ouvrages de divers formats, a l’image des multiples genres sous lesquels la bande dessinée se décline aujourd’hui, et notamment le roman graphique et la BD franco-belge.
Au programme du salon: ateliers de création, ateliers de sérigraphie, concerts, projections de films d’animation… La présence des invités français, mais aussi la participation d’invités belges (Olivier Grenson et Jean Auquier, directeur du Centre national de la Bande dessinée), ont donné, par le biais des tables rondes et des séances de signature, des éléments clefs pour appréhender la bande dessinée contemporaine et mesurer le dynamisme éditorial de la bande dessinée dans l’espace francophone.
Les jeunes au rendez-vous
Les bilans réalisés a l’issue de ce Salon sont, a peu de choses pres, similaires aux commentaires suscités par le dernier Salon international de la Bande dessinée, ayant eu lieu en 2006 a Bucarest. Si la bande dessinée roumaine, du point de vue éditorial, n’est en effet pas un marché tres porteur, les amateurs du genre, en revanche, sont présents – en témoigne pour cette édition la forte participation du public, parmi lequel la jeune génération était majoritaire, et la tres large couverture médiatique de la manifestation.
Parallelement, les moments de rencontres et débats ont été l’occasion pour les professionnels roumains de la bande dessinée de parler des difficultés rencontrées pour s’imposer sur le marché. En effet, les couts de fabrication, la fragilité de la chaîne de diffusion et la rémunération des auteurs freinent les maisons d’édition dans leurs projets de publication de bandes dessinées.
A noter enfin que cette manifestation a bénéficié de nombreux partenariats tant publics que privés. Parmi eux, figuraient les services des Centres culturels hongrois et tcheques, le Goethe Institut, l’Institut culturel roumain, l’association Jumatatea plina, l’association des Bédéphiles de Roumanie et les Éditions MM Europe.
[1] Union européenne des Instituts culturels
Liens utiles:
Institut français de Roumanie
Ambassade de France en Roumanie
Délégation Wallonie-Bruxelles
Photos:
Adi Tudose
http://latitudefrance.org/Premiere-edition-du-Salon-europeen.html