Jean Giraud/GIR/MOEBIUS 1938-2012

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  • #429 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Jean Giraud, alias Moebius, est mort (E1)

    Par Europe1.fr

    Publié le 10 mars 2012 à 12h25 Mis à jour le 10 mars 2012 à 12h28

    Né en 1938, Jean Giraud est mort ce samedi matin, selon une information Europe1, confirmée par sa femme et sa belle-soeur.

    Dessinateur et scénariste français, il était connu sous son propre nom mais aussi sous les pseudonymes Moebius et Gir. Il était notamment le créateur de la série Blueberry.

    Nascut in 1938, Jean Giraud a murit in aceasta dimineata, conform informatiei Europe1, confirmata de sotia si cumnata lui.

    Desenator si scenarist francez, el era cunoscut sub numele say sau pseudonimele Moebius si Gir. Este creatorul binecunoscutei serii Blueberry.

    #5360 Răspunde
    Spoitoru
    Participant

    Dumnezeu sa-l odifneasca in pace, pe cel ce niciodata nu s-a odihnit si a deschis atatea cai!
    Moebius imi va fi mereu un idol!

    #5361 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Era activ, la 75 de ani: desena, participa la festivaluri si saloane…

    …si el suferea de multa vreme!

    Le dessinateur de bande-dessinée Jean Giraud est mort ce samedi à l’âge de 73 ans, des suites d’une longue maladie. Jean Giraud est le père de la célèbre série Blueberry.

    Il s’est aussi illustré sous le nom de Moebius avec des bande-dessinée de sciences fiction à la ligne très pure, au graphisme magnifique.

    Il a été consacré « Meilleur artiste en arts graphiques » par Jack Lang, alors ministre français de la Culture, et a été décoré en 1985 de l’Ordre des Arts et des Lettres par François Mitterrand.

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-BD.-Jean-Giraud-alias-Moebius-et-pere-de-Blueberrry-est-mort_6346-2053535-fils-tous_filDMA.Htm

    #5362 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Primele cuvinte, primele amintiri, parca tremurate, cu unele scapari:

    Desenatorul de benzi desenate Jean Giraud a murit in aceasta zi la varsta de 73 de ani, in urma unei lungi maladii. Jean Giraud este creatorul celebrei serii Blueberry.

    El s-a afirmat de asemenea sub numele de Moebius cu benzi desenate de science fiction cu linia foarte pura, cu un grafism magnific.

    A fost consacrat ” Cel mai bun artist in arte grafice” de catre Jack Lang, pe cand era ministru francez al Culturii, si a fost decorat cu Ordinul Artelor si Literelor de catre presedintele François Mitterrand.

    #5363 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    LIBERATION
    Jean Giraud alias Moebius, père de Blueberry, s’efface
    Le dessinateur et scénariste de bande dessinée Jean Giraud alias Moebius, père du lieutenant Blueberry, est décédé samedi matin à Paris des suites d’un cancer, a annoncé à l’AFP une de ses proches collaboratrices.

    Monument de la BD, Jean Henri Gaston Giraud (son vrai nom), qui signait également Gir certaines de ses oeuvres, aurait eu 74 ans en mai.

    “Il est mort ce matin des suites d’une longue maladie”, a indiqué une proche de la famille, qui travaille également aux éditions Moebius Production Jean Giraud.

    Après une enfance à dessiner des cow-boys et des indiens et une formation à l’Ecole des arts appliqués, Jean Giraud, né le 8 mai 1938 à Nogent-sur-Marne, avait commencé à publier ses premiers dessins à 18 ans pour la publicité et la mode, avant de collaborer à des illustrés comme Fripounet et Marisette.

    De retour de la guerre d’Algérie, il commence à publier une série western dans le magazine Spirou, puis dans Pilote et lance ainsi les aventures du lieutenant Blueberry qui vont assurer sa célébrité sous son état civil d’origine.

    C’est pour signer les illustrations d’une série de magazines et de livres sur la science fiction, à la fin des années 60, qu’il créera le pseudonyme de Moebius, emprunté à un mathématicien allemand. Sous ce nom d’emprunt, il a notamment dessiné la série L’Incal.

    Au cours de sa carrière, Moebius a collaboré aux titres les plus prestigieux de bande dessinée comme, outre ceux déjà cités, Hara Kiri et L’Echo des Savanes.

    En 2010, la Fondation Cartier pour l’art contemporain, à Paris, lui avait consacré une rétrospective majeure.

    (AFP)
    http://www.liberation.fr/culture/01012395155-jean-giraud-alias-moebius-pere-de-blueberry-s-efface

    #5364 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    LE MONDE
    Mort du dessinateur Jean Giraud, alias Moebius
    Le monde de la bande dessinée vient de perdre l’un de ses géants, sinon “le” dernier des géants d’un certain âge d’or. Jean Giraud, plus connu sous le nom de Moebius, est mort ce samedi 10 mars à l’âge de 73 ans des suites d’une longue maladie.

    Dessinateur et scénariste, père entre autres du lieutenant Bluberry, il laisse derrière lui une œuvre monumentale, marquée notamment par un trait d’une prodigieuse aisance et par une inclinaison assumée pour la dualité artistique. Ce n’est pas un hasard si Jean Giraud a mené toute sa carrière en signant avec deux pseudonymes : Gir, avec lequel il a dessiné la série western Blueberry dans une veine réaliste ; et Moebius, versant fantastique de sa personnalité, incarné à travers les personnages d’Arzach, de l’Incal ou encore du Major. La fausse désinvolture de son style a marqué plusieurs générations de dessinateurs qui voyaient en lui la référence ultime.
    Jean Giraud naît le 8 mai 1938 à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Elève de l’Ecole des arts appliqués de Paris, il publie ses premières bandes dessinées dès 1956 dans plusieurs publications pour la jeunesse : Fripounet et Marisette, Ames Vaillantes ou encore Cœurs Vaillants. Au début des années 60, il rencontre Jijé, qui le recrute comme assistant sur un épisode de Jerry Spring. Peu de temps après, le scénariste Jean-Michel Charlier, s’en revenant d’un repérage dans le Nevada pour la série Buck Danny, cherche un dessinateur pour un western qu’il a en tête. Jijé décline l’offre, mais oriente Charlier vers Giraud. En 1963, sort Fort Navajo, la première histoire d’un lieutenant de l’armée américaine au nez cassé et au caractère trempé, Mike “Blueberry” Donovan.

    Ce personnage va donner l’occasion à Jean Giraud, qui signe Gir dès le premier épisode, de “faire du cinéma sur papier”, comme il l’expliquait au Monde Magazine en octobre 2010 à l’occasion de la rétrospective que lui a consacré la Fondation Cartier : “Le cinéma est le réservoir d’images de Blueberry. (…) Concernant le personnage, je lui ai donné les traits de nombreux acteurs à la mode de films d’action : Belmondo bien sûr, mais aussi Bronson, Eastwood, Schwarzenegger… J’ai même utilisé Keith Richards (le guitariste des Rolling Stones) ou Vincent Cassel (qui a campé le rôle de Blueberry au cinéma). A chaque fois, je rajoutais un nez cassé, ainsi qu’une coupe de cheveux à la Mike Brant ! Beaucoup de réalisateurs m’ont également inspiré. Blueberry doit beaucoup à Sam Peckinpah (La Horde sauvage m’a bouleversé). Il y a aussi du Sergio Leone chez lui. Mais pour ce qui est de son amitié avec les Indiens, je suis plus proche de John Ford qui, toute sa vie, a été écartelé entre le machisme blanc de la conquête de l’ouest et la conscience qu’il avait des minorités opprimées.”

    Parallèlement à Blueberry, Giraud s’invente très vite un double qu’il appelle Moebius – en référence au ruban du savant Möbius, symbole de l’infini – et avec lequel il va défricher des terres peu explorée dans la bande dessinée, aux confins du rêve et de la science-fiction. Le tournant de cette période est évidemment la création en 1975 du magazine Métal Hurlant, à laquelle il participe aux côtés de Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet et Bernard Farkas. C’est alors la naissance du héros muet Arzach. “A l’époque, Métal Hurlant vivait constamment dans le danger de mourir, racontait encore Moebius au Monde Magazine. Nous ne savions jamais si nous allions sortir le numéro suivant. La garantie de l’étonnement éditorial était notre propre étonnement. D’où ce personnage sans parole ni référence culturelle que je faisais le soir après le boulot – après Blueberry, quoi. C’était une façon d’être provocant.”

    Pendant des années, Blueberry va être “le sponsor personnel de Mœbius”, dixit Gir/Moebius lui-même. Alors que se succèdent les aventures du lieutenant (de plus en plus indiscipliné), l’auteur poursuit ses explorations oniriques, notamment avec la collaboration du scénariste Alexandro Jodorowsky qui crée pour lui le personnage de John Difool.

    Entre-temps, le cinéma lui a fait les yeux doux. Avec Jodorowsky, il travaille sur le story-board d’une adaptation de Dune, de Frank Herbert, qui restera à l’état de projet. Ridley Scott lui demande de dessiner les costumes d’Alien et René Laloux de réaliser le story-board des Maîtres du temps. A l’exception d’un court-métrage méconnu (La Planète Encore), et malgré plusieurs projets inachevés de films d’animation (Starwatcher, Le Garage hermétique), Giraud ne deviendra jamais ce qu’il aurait sans doute rêvé d’être également : réalisateur.

    “Je ne dirais pas que le cinéma m’a laissé au bord du chemin, disait-il à l’automne 2010. C’est plutôt moi qui l’ai laissé passer. Il est malheureusement difficile d’avoir plusieurs vies simultanément. Faire du Mœbius sans la moindre concession tout en continuant Blueberry demande déjà un investissement interne considérable. Je me tire d’ailleurs le chapeau car j’ai réussi à me trahir sans me quitter… Bref, je n’avais pas de place à accorder au cinéma. Pour se lancer dans le cinéma, il faut être Cortez : brûler ses vaisseaux et ne plus rien avoir d’autre à faire.”
    Frédéric Potet

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/03/10/mort-du-dessinateur-jean-giraud-alias-moebius_1656000_3246.html

    #5365 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    “N-as zice ca cinematograful m-a lasat in drum, zicea el in toamna lui 2910. Mai degraba eu l-am lasat sa treaca. Este din pacate difici; sa ai mai multe vieti simultan. A face pe Moebius fara sa fac nicio concesie continuandu-l pe Blueberry cere un efort considerabil. Scot palaria caci am reusit sa ma tradez fara sa ma parasesc… Pe curt, n-aveam loc si pentru cinema. Ca sa te lansezi in cinema, trebuie sa fi Cortez: sa-ti dai foc la corabii si sa nu mai altceva de facut.”

    #5366 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Europe1
    Hollande: Giraud était “un artisan de rêves”

    Le candidat PS à la présidentielle François Hollande a exprimé samedi sa “tristesse” à l’annonce du décès du dessinateur de bande dessinée Jean Giraud, “avant tout un artisan de rêves”.

    “Son oeuvre a forgé le regard et l’imaginaire de plusieurs générations de lecteurs de bande dessinée, mais aussi de dessinateurs, de graphistes, de cinéastes”, a déclaré François Hollande dans un communiqué.

    #5367 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Candidatul Partidului Socialist la alegerile prezidentiale, François Hollande si-a exprimat “tristetea” la anuntul decesului desinatorului de benzi desenate Jean Giraud, “un artizan al viselor inainte de toate”.

    “Opera sa a format privirea si imaginarul mai multor generatii de cititori de benzi desenate”, a declarat François Hollande intr-un comunicat.

    #5368 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    In 1994 a fost in Romania, la…
    EUROCON 1994 la Timisoara

    Marturia lui Roberto Quaglia

    EUROCON 1994 la Timisoara Marturia lui Roberto Quaglia In perioada 26 – 29 mai, 1994 la Timisoara a avut loc conventia Europeana anuala de science fiction – Eurocon. Am putea spune din start ca ceea ce s-a intamplat a fost ceva iesit din comun. Oaspetti de onoare ai conventiei au fost John Brunner, Herbert Franke, Joe Haldeman, Moebius, Norman Spinrad, Peter Cuczka. Oaspetii speciali fiind Jack Cohen, Jonathan Cowie, Gay Haldeman, Bridget Wilkinson, Lee Wood si subsemnatul, momit, ca si ceilalti, de promisiunile organizatorilor de a rambursa toate cheltuielile.
    Din inaltul rang spiritul al invitatilor straini intuim deja ca nu este vorba de o editie saraca a Euroconului.
    Au fost invitati din Austria, Bulgaria, Anglia, Finlanda, Franta, Olanda, Ungaria, Irlanda, Elvetia, Turcia, Ucraina, U.S.A. eu impreuna cu prietenul si asistentul meu Max Morando am fost singurii italieni prezenti.
    De remarcat absenta cehilor, slovacilor, polonezilor si germanilor, care in trecut erau in fiecare an prezenti in numar mare la Eurocon. Sa fi fost doar o intamplare sau un mic act de snobism din partea românilor?
    Eurocon ’94 a fost o exceptionala conventie din multe puncte de vedere. In discursul sau final din seara galei, Norman Spinrad a spus ca aceasta a fost cea mai remarcabila conventie science fiction la care a participat. Nu stiu daca-l cunoasteti pe Norman Spinrad, dar ceea ce cunosc eu despre el este faptul nu este genul care sa afirme asa ceva din politete.
    Organizarea s-a dovedit a fi putin subreda uneori, dar acest lucru a fost compensat de o mare capacitate de improvizatie. Remarcabila a fost si grija organizatorilor de a asigura, pentru fiecare oaspete de onoare si grup de straini, cate un asistent-translator-ghid turistic, in persoana unei tinere si incantatoare domnisoare; o initiativa utila care, in plus, a facut ca toti strainii sa se simta cu adevarat bineveniti. Ospitalitatea româneasca traditionala a fost, deci, puternic confirmata. Tema conventiei a fost “CONSTRUIREA EUROPEI”, o tema serioasa cu referire la viitorul iminent care ne priveste in mod direct pe toti. Este, de asemenea, o tema relevanta in ceea ce priveste idealurile science fiction, mai relevanta decat miturile medievale din SF, niste aiureli oficial valoroase pe care multi dintre noi trebuie sa le tolereze in diverse situatii.
    Pe parcursul a trei dimineti aceasta a fost tema oficiala pe marginea careia s-a discutat intr-o mare si – cel putin la inceput – arhiplina sala a Teatrului National Opera Româna, iar nivelul intelectual al invitatilor a facut intotdeauna loc unor discutii aprinse si interesante, crutate, de data aceasta, de marea entropie a acelor vorbitori comuni care la un moment dat nu mai stiu ce sa spuna.
    Participarea românilor la conventie a crescut, dupa parerea mea, la cateva sute (nu cunosc cifrele oficiale), in principal, foarte multi tineri.
    Extraordinara, din punctul nostru de vedere, a fost participarea mass mediei române la conferinta. La ordinul cameramanului,avand ziaristii pregatiti (sau invers), se luau instantanee si interviuri pentru a fi publicate in toata tara.
    Exista un motiv foarte important care sta la baza acastei atentii deosebite. In România, SF-ul este mai popular decat in aproape toate celelalte tari din Europa, sau poate chiar din intreaga lume. Radioul si televiziunea realizeaza emisiuni saptamanale despre lumea SF-ului si, tratând subiectul cu competenta necesara, se promoveaza difuzarea acestora cu o mare selectivitate. Cel mai mare merit ar trebui atribuit lui Alexandru Mironov, ministrul statului român si un mare sustinator al raspandirii si dezvoltarii SF-ului in România. El insusi, impreuna cu Mihaela Badescu, realizeaza, in fiecare duminica dupa-amiaza, o emisiune SF la televiziuna nationala.
    Onorurile casei au fost facute de Mircea Oprita, scriitor, editor, presedinte al ARSFAN (Asociatia româna de SF), nemaivorbind de faptul ca este o persoana extrem de gentila (si vorbeste si o italiana eleganta)
    In afara de cei deja amintiti -Mironov si Badescu- au fost prezente numeroase alte personalitati precum: Jon Hobana, Romulous Barbulescu, George Anania, Florin Munteanu, Stefan Ghidoveanu, Silviu Genescu, Valentin Nicolau, Tudor E. Besuan, Cornel Secu, Mihai Gramescu, Mihaela Muraru-Mândrea. Locul de intalnire al conventiei a fost prestigiosul Teatru National, asezat chiar in piata centrala a orasului. Acolo in fata, chiar in mijlocul marii pieti pietonale, a fost amenajata o scena pentru o lunga transmisie in direct de la conventie pentru Televiziunea Nationala româna. Sambata seara, in ambianta Euroconului a avut loc o prezentare remarcabila a “Laser Theatre”, un concert de muzica electronica cu lumini de laser si cu focuri de artificii. Vreo cateva zeci de mii de persoane au asistat la spectacol. (s-a mai vazut vreodata asa ceva la vreuna din conventiile Eurocon?)
    Euroconul a oferit hrana spirituala chiar si celor mai exigente minti. Omul de stiinta român Florin Munteanu a tinut o stralucita conferinta despre diferenta dintre intuitie si imaginatie. Omul de stiinta britanic Jack Cohen s-a aventurat in jurul frontierelor actuale ale cunoasterii in conferinta sa numita “caderea haosului”. Interesante, din punct de vedere stiintific, au fost si contributiile lui Jonatan Cowie si Herbert Franke.

    Discreta, insa nu exaltanta a fost expozitia de opre de arta având ca tema SF-ul. Remarcabile au fost numeroasele povestiri ale lui Moebius.


    Jean Giraud, mai 1994, Timisoara, dand autograf pe revista ORION, pe paginile cu articolul BEDEMONII, el fiind unul dintre ei 🙂
    Foto: Dragos Vasilescu si Marian Mirescu

    Tony Chester a realizat o amuzana reprezentatie teatrala in care a reusit sa-i antreneze pe Norman Spinrad, N. Lee Wood, J si Cohen si B.
    Ritualul “Mascaradei”, foarte popular la conventiile anglo-saxone, a fost interpretat de catre români cu o vitalitate si o imaginatie care au reusit sa reduca la zero profunda mea aversiune instinctiva fata de acest fel de trivialitate. Lipsiti de banii care le-ar fi ingaduit sa se imbrace in mod traditional, ei au compensat aceasta lipsa in planul imaginatiei, dând nastere, in unele cazuri, unor costumatii de-a dreptul nebunesti si originale. Totul a fost insufletit de o serata dansanta tinuta la intrarea Teatrului National Opera Româna, in care au fost antrenati Brunner, Spinrad si sotiile lor, pe care o echipa de fetiscane inarmate cu hârtii argintii, panglici colorate si paiete le-au trvestit pe loc.
    La o petrecere bulgara bazata pe lichide si solide de o placuta edibilitate, acestia si-au anuntat candidatura pentru a gazdui Eurocon in 1996. Dupa aceea, Irlanda a fost propusa pentru 1997. Sa nu uitam, totusi de Olanda, care anul trecut si-a declarat intentia de a gazdui una din editiile viitoare. Ajutata si de lipsa concurentei, România a luat aproape toate premiile ESFS (Asociatia Europeana a SF-ului). Nemira a câstigat premiul pentru cea mai buna editura. JURNALUL SF a câstigat premiul pentru cea mai buna revista, iar Cornel Secu – pentru cel mai bun promotor.
    Nu poate fi pus in cuvinte lucrul care, mai mult decât orice altceva, a facut ca aceasta editie a Euroconului sa fie mareata. E vorba de atmosfera care se simtea la fiecare pas, o atmosfera de entuziasm si importanta; un profund simt al importantei, in România mai mult decât in oricare alt loc, vointa de a infrunta viitorul cu mintea limpede si inima plina de pasiunea optimismului. A, uitam doua lucruri foarte importante. Primul: Erau peste tot o multime de fete extrem de dragute si inteligente. Al doilea: am avut ocazia sa ne scufundam, in mod repetat, intr-o dulce mare de vin capabil sa umbreasca faima celebrului nostru Brunello di Montalcino. Si, in sfârsit, ca in orice simfonie perfecta care se respecta, este momentul si unei note false (lucru care nu este chiar adevarat, dar hai sa ne prefacem ca este): la cererea mea – pe care o consider normala – ca organizatorii sa-si tina promisiunea inclusa in invitatia oficiala, si anume decontarea cheltuielilor de calatorie, principalul organizator, tiparindu-si pe fata un zâmbet oficial, mi-a dat un raspuns confuz, ca si când ar fi suferit de o amnezie temporara. Ce pacat! Insa nimeni si nimic nu este perfect. (In aceasta privinta trebuie, totusi, sa adaug ca in ceea ce priveste cazarea si mâncarea, promisiunea a fost pe deplin mentinuta.)
    In acord cu gândirea lui Spinrad, aceasta a fost cea mai animata si cea mai lucida conventie la care am participat vreodata.

    RQ 1994

    #5369 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Le dessinateur Jean Giraud, alias Moebius, est mort
    PARIS (Reuters) – Le dessinateur et scénariste de bande dessinée Jean Giraud, connu sous les pseudonymes de Moebius et Gir, est mort samedi à Paris à l’âge de 73 ans, a-t-on appris auprès de son éditeur, Dargaud.

    Jean Giraud était notamment à l’origine de la série Blueberry, créée en 1963 et devenue une référence en matière de western.

    Il avait été consacré “Meilleur artiste en arts graphiques” par Jack Lang, alors ministre français de la Culture, et a été décoré en 1985 de l’Ordre des Arts et des Lettres par François Mitterrand.

    Il avait commencé à publier ses premiers dessins à 18 ans pour la publicité et la mode, avant de collaborer à des illustrés comme “Fripounet et Marisette”. Il avait ensuite publié des westerns dans Pilote, donnant naissance aux aventures du lieutenant Blueberry.

    Par la suite, Jean Giraud a pris le pseudonyme de Moebius pour s’adresser aux adeptes du fantastique avec, notamment, la série l’Incal.

    “Le monde de la BD a perdu l’un de ses plus grands maîtres”, écrit samedi la maison d’édition Dargaud.

    “C’est un monstre sacré (…) il m’a énormément inspiré, il a donné de la moelle, de la force à cette expression graphique qu’est la bande dessinnée”, a déclaré Enki Bilal sur France info.

    Le dessinateur a évoqué “un espèce de modèle qui n’a jamais faibli en termes de création” et qui a toujours su évoluer.

    “Le grand Moebius est mort aujourd’hui, le grand Moebius est encore vivant” écrit sur son compte twitter l’écrivain brésilien Paulo Coelho, dont Moebius avait illustré le roman “L’Alchimiste”, en 1995.

    Gérard Bon


    1972, New York

    “Lumea BD a pierdut pe unul din cei mai mari maestri.” (Dargaud)

    “Este un monstru sacru (…) m-a inspirat enorm, el a dat substanta, forta acestei expresii grafice care este banda desenata” (Enki Bilal)
    Bilal a vorbit de “un model care nu si-a perdut forta din punct de vedere creativ” care a stiut sa evolueze mereu.

    “Marele Moebius a murit azi, marele Moebius traieste inca” scrie pe twitter Paulo Coelho, pentru care Moebius ilustrase romanul “Alchimistul”, in 1995

    #5370 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    L’EXPRESS
    Le dessinateur Boucq a insisté sur le talent d’un “maître du dessin réaliste”, avec également “un réel talent humoristique dont il faisait encore largement preuve à l’égard des infirmières quand je l’ai vu il y a quinze jours sur son lit d’hôpital”, a-t-il raconté à l’AFP.

    Desenatorul Boucq a insistat asupra talentului unui “maestru al desenului realist”, cu un “real talent umoristic de care dadea dovada inca din plin fata de infirmiere cand l-am vazut acum cincisprezece zile pe patul de spital”.

    “J’ai deux pôles, deux gestes. Quand je suis dans la peau de Moebius, je dessine en état de transe, j’essaye d’échapper à mon +moi+”, expliquait-il à l’AFP à l’occasion de son exposition à la Fondation Cartier.
    “Eu am doi poli, doua gesturi. Cand sunt in pielea lui Moebius, desenez in stare de transa, incerc sa scap +eului+ meu”, explica el…

    Avec la disparition de Jean Giraud, “ce sont deux grands artistes que nous perdons”, a justement réagi le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand.
    “Par son rayonnement et ses fulgurances, il fit de la bande dessinée ce neuvième art qui a accompagné mon existence, auquel le Festival international d’Angoulême rend justice chaque année”, ajoute le ministre.
    Cu disparitia lui Jean Giraud, “perdem doi mari artisti”, a reactionat pe buna dreptate ministrul Culturii Frédéric Mitterrand.
    “Cu stralucirea sa si straluminarile lui, el a facut din banda desenata aceasta a noua arta care mi-a insotit existenta, careia Festivalul international de la Angoulême ii face cinste in fiecare an”, a mai spus ministrul.

    http://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/blueberry-et-l-incal-orphelins-apres-la-mort-de-moebius_1091940.html

    #5371 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Parmi les nombreuses réactions au décès de Jean Giraud, celle de Benoît Mouchart, directeur artistique du festival d’Angoulême, la grand-messe de la BD :

    “Je pèse mes mots: Moebius restera dans l’histoire du dessin au même titre que Dürer ou Ingres. C’était un artiste dont la dimension dépassait de très loin l’univers de la BD, un Maître comme on le dit en peinture, qui a créé une école et cherché toute sa vie à déconstruire son propre style, à se réinventer. Jamais Manara, Enki Bilal, Hermann ou Juillard ne dessineraient comme ils le font si Moebius n’avait pas existé.”
    http://www.francetv.fr/info/live/message/4f5/b7a/7c1/cc6/f02/fce/00c/5ca.html

    JOEL PHILIPPON / MAXPPP

    Printre numeroasele reactii la decesul lui Jean Giraud, cea a lui Benoît Mouchart, director artistic al festivalului de la Angoulême, marea reuniune BD:
    “Imi cantaresc vorbele: Moebius va ramane in istoria desenului precum Dürer si Ingres. A fost un artist a carui dimenisune depasea de departe universul BD, un Maestru ca acei ai picturii, care a creeat o scoala si a cautat toata viata sa-si deconstruiasca propriul stil, sa se reinventeze.
    Niciodata Manara, Enki Bilal, Hermann sau Juillard n-ar fi desenat cum au facut-o daca Moebius n-ar fi existat.”

    #5372 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    LE POINT
    Docteur Giraud et mister Moebius

    Le Point.fr – Publié le 10/03/2012 à 13:06 – Modifié le 10/03/2012 à 17:08
    Le créateur du célèbre lieutenant Blueberry s’est éteint samedi, à l’âge de 73 ans. Portrait.
    Par Romain Brethes

    Lorsque nous avions rencontré l’artiste, à l’occasion de la rétrospective que la Fondation Cartier lui consacrait en octobre 2010, il était revenu très pudiquement et lucidement sur sa maladie, tout en soulignant qu’il espérait bien vivre jusqu’à 100 ans. Mais Jean Giraud-Moebius a fini par rejoindre le Major Fatal, Arzach et John Difool, le héros de l’Incal, dans le firmament des étoiles et cet infini qui le fascinaient depuis toujours.

    L’homme était à la fois extraverti et mystérieux, entretenant savamment sa légende, comme l’avait montré son autobiographie, Histoire de mon double, parue en 1996. Il y revenait sur son enfance passée en banlieue parisienne, alors que sa mère l’avait laissé entre les mains de ses grands-parents pour partir au Mexique. Ce pays joua un rôle déterminant dans l’éveil spirituel de Jean Giraud. L’artiste s’y initia à la drogue et à l’ésotérisme lors d’un voyage dans les années 1950, devenant par la suite un fervent lecteur de Carlos Castaneda, l’anthropologue amateur de shamanisme. Son goût pour l’exploration des mondes parallèles, qu’il n’abandonna jamais véritablement, le conduisit même à rallier les rangs d’une sorte de secte, Izo Zen, à la fin des années 1970, dont le mentor entendait établir un lien avec des civilisations extraterrestres…

    Mais il faut prendre beaucoup de précautions avec le mythe personnel de Jean Giraud, dont les personnalités sont en apparence multiples (il aimait beaucoup en jouer, notamment avec les journalistes et critiques de son oeuvre), mais au final parfaitement cohérentes. L’idée géniale de Giraud f u t de se dédoubler dès ses premières armes dans le monde de la bande dessinée, en 1963. Dans la lignée de son maître Jijé, il venait alors de créer dans les pages de Pilote le personnage emblématique de Blueberry, avec le scénariste Jean-Michel Charlier. Ce militaire américain sudiste mais progressiste (il est l’ami des Indiens), idéaliste et tête brûlée, est le protagoniste d’une des séries les plus remarquables et les plus originales du neuvième art.

    “Lâcher la bride”

    Giraud avait en effet décidé de poursuivre la série après la mort de Charlier et de faire vieillir avec beaucoup d’intelligence son personnage, chose plus que rare en bande dessinée où les héros exècrent les rides plus encore que les actrices hollywoodiennes. C’est en cette même année 1963 qu’il choisit le pseudonyme de Moebius, inspiré du fameux ruban de Möbius, pour livrer à Hara-Kiri quelques planches.

    Giraud poursuivit ainsi en parallèle ses deux activités de créateur. L’une consacrée au développement de Blueberry a épousé, avec quelques décalages, les soubresauts de l’histoire cinématographique du western, depuis l’âge d’or des années 1940-1950 jusqu’à l’ère du soupçon de Sam Peckinpah et Sergio Leone. Ce qui, chez Giraud, se traduisit par un passage d’un classicisme marqué par l’école de la bande dessinée franco-belge à un dessin complexe et sensuel, caractérisé par une profondeur psychologique plus fouillée. L’autre a fait de Giraud un authentique démiurge sous son pseudonyme de Moebius.

    Comme il nous l’expliquait, “le principe de Moebius, plus que de Jean Giraud, est de lâcher la bride, de restituer une instabilité profonde qui est le propre des métamorphoses”. Le basculement a véritablement opéré lors de la création de la maison d’édition des Humanoïdes associés et de la légendaire revue Métal hurlant en 1975. Avec ses compères Philippe Druillet et Jean-Pierre Dionnet, bientôt rejoints par Philippe Manoeuvre, il révolutionne les codes de la bande dessinée en l’associant à tous les mauvais genres : science-fiction, roman policier, musique rock.
    “Moebius-Trans-Forme”

    Et surtout, comme le dit Dionnet, “Giraud avait envie que Moebius devienne réel”, après avoir mis en sommeil son double durant quelques années. Moebius accumule alors les chefs-d’oeuvre, brisant toutes les frontières de la narration : Arzach, bande dessinée muette et inspirée du free jazz, Le garage hermétique, récit sous écriture automatique influencé par Raymond Roussel, jusqu’à l’apothéose finale de L’Incal en 1981. Cette série est le fruit de la collaboration miraculeuse entre Giraud et Alejandro Jodorowsky, membre du groupe Panique avec Arrabal et Topor et réalisateur de deux films légèrement dérangés et cultes, El topo et La montagne sacrée (ce dernier produit par John Lennon).

    Les deux hommes s’étaient rencontrés lors d’un projet d’adaptation de Dune, roman de Frank Herbert. Même si le film, au casting le plus délirant peut-être de l’histoire du cinéma (Salvador Dalí, Orson Welles, Alain Delon…) ne vit jamais le jour, Giraud et Jodorowsky décidèrent de travailler ensemble sur le beau personnage de John Difool, détective minable appelé à changer le destin de l’univers. Dans L’Incal, Moebius est au sommet de son art. Son trait passe d’un sublime épuré lorgnant vers les grands maîtres du Quattrocento à un grotesque inquiétant et difforme. La distorsion comique entre de purs moments de grâce et un réalisme parfois déconcertant devient la marque du tandem, qui poursuivra sa collaboration sur d’autres titres plus méconnus, mais souvent très réussis, comme la série Le coeur couronné.

    L’autre grande affaire de Giraud f u t le cinéma. Georges Lucas ne s’y est pas trompé lorsqu’il invita les fondateurs de Métal hurlant à la première de La guerre des étoiles lors de son passage à Paris. Giraud et Druillet ont en effet, avec Enki Bilal, considérablement influencé nombre de réalisateurs américains de science-fiction dans les années 1980, au point que Giraud signa par la suite les costumes d’Alien de Ridley Scott et participa au story-board de Tron, l’un des films les plus novateurs de l’histoire du cinéma.

    Si l’artiste, qui avait obtenu le grand prix du Festival d’Angoulême dès 1981, s’était fait plus rare ces dernières années, il avait livré de passionnants carnets de destin dans la structure éditoriale qu’il avait créée avec son épouse Isabelle et s’était investi avec passion dans l’exposition “Moebius-Trans-Forme”, organisée par la Fondation Cartier il y a deux ans. L’un des événements de cette exposition était la projection de La planète encore, court-métrage inédit en 3D que Giraud avait réalisé et qu’il entendait développer en long-métrage. Le cancer qui l’a emporté ne lui en a pas laissé le temps. Il avait 73 ans.
    http://www.lepoint.fr/culture/deces-du-dessinateur-moebius-10-03-2012-1439873_3.php

    Cand l-am intalnit pe artist, cu ocazia retrospectivei pe care Fundatia Cartier i-o consacra in octombrie 2010, pomenea foarte pudic si lucid de boala lui, subliniind ca spera sa traiasca pana la 100 de ani. Dar Jean Giraud-Moebius s-a dus deja la Major Fatal, Arzach si John Difool, heroul lui Incal, pe firmamentul stelelor si acest infinit care l-au fascinat dintotdeauna.

    #5373 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    TELERAMA:
    Moebius, disparition d’un monument de la BD

    Personne n’imaginait que cela irait si vite…En le rencontrant il y a un an et demi, quelques semaines avant sa grande exposition à la Fondation Cartier, nous avions découvert un homme gai, pétillant et débordant de projets, vivant démenti aux rumeurs qui couraient sur son état de santé. Certes Jean Giraud parlait de son cancer, mais comme s’il s’agissait d’une vieille connaissance, d’un « maître » avec lequel on pouvait composer… À 72 ans, le dessinateur nous avait bluffé par son énergie, sa disponibilité et son extraordinaire rapidité d’exécution…

    Triste nouvelle donc, qui touche autant les générations de lecteurs qui attendaient dans Pilote, les aventures du Lieutenant Blueberry, que les inconditionnels de Métal Hurlant. Révolutionnaire, ébouriffant, délibérément tourné vers la science-fiction, ce magazine qu’il fonde en 1975 avec Jean-Pierre Dionnet et Philippe Druillet a durablement marqué l’histoire de la BD mondiale. Sous le pseudo de Moebius, Jean Giraud y signe quelques « monuments » (Arzach, Le Garage Hermétique) et devient en peu de temps une référence mondiale en matière de création graphique. Ce n’est pas pur hasard si nombre de grands noms du cinéma, de l’animation, du manga et des jeux vidéo (James Cameron, Hayao Miyazaki, Georges Lucas, Ridley Scott, Go Nagai, Luc Besson…) lui ont rendu publiquement hommage ou fait appel à ses services comme pigiste de luxe sur leurs super productions. Architectures verticales, vaisseaux rouillés, déserts magnétiques, créatures en tout genre, chutes vertigineuses, ambiances poisseuses où la sueur se mêle au high-tech: l’imaginaire moebiusien a littéralement façonné, bordé, « modélisé » la SF des trente dernières années. Que seraient Tron, Le Cinquième Elément, Alien, Blade Runner, Willow ou Abyss sans la « Moeb’ touch » ?

    Souvent imité, mais rarement égalé, l’univers moebiusien reposait sur une maîtrise technique parfaite : un trait simple comme un coup de sabre japonais mais aussi essentiel qu’un haïku. S’il a contribué à faire entrer la BD dans l’âge adulte, Jean Giraud est surtout parvenu à la hisser au rang des beaux-arts, à la faire reconnaître comme un nouvel avatar, une forme hybride mais légitime du dessin. On gardera de lui l’image d’un esprit brillant, libre qui ne s’embarrassait pas avec le prêt-à-penser et les pudibonderies de notre époque. Il aimait mettre les pieds dans le plat et lâcher des gros mots devant les beaux esprits et les assistances trop révérencieuses, avec le sourire malicieux d’un gamin surpris en train de chiper des bonbons. Certains le trouvaient hautain; pourtant Jean Giraud se sentait bien au milieu des gens, presque trop. L’homme acceptait toutes les dédicaces et aimait discuter avec ses fans, sans tenir compte des horaires, ni de l’âge ou du statut de ses interlocuteurs.

    Unii il credeau arogant; totusi Jean Giraud se simtea bine in mijlocul oamenilor, poate prea mult. Omul accepta toate dedicatiile si-i placea sa discute cu fanii, fara sa tina cont de orare, nici de varsta sau de statutul interlocutorilor

    Peut-être parce que sa notoriété ne lui a jamais fait oublier son enfance modeste et populaire dans le pavillon de ses grands parents à Fontenay-sous-Bois. Avec lui, c’est un phare, un repère et un bout de notre jeunesse aussi, qui foutent le camp. Jean, vous allez nous manquer…

    Poate pentru ca notorietatea sa nu l-a facut niciodata sa uite copilaria modesta si populara din casa bunicilor din Fontenay-sous-Bois. Cu el, un far, un reper si o parte din tineretea noastra de asemenea se duc. Jean, ne vei lipsi…
    Stéphane Jarno
    Le 10 mars 2012 – Mis à jour le 10 mars 2012 à 18h12

    Depun marturie pentru gentiletea, simplitatea lui si atentia pe care o acorda “colegilor” lui…


    25 mai 1994 la expozita de la Conventia Europeana SF de la Timisoara
    Foto: Dragos Vasilescu si Marian Mirescu

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