Lumea BD – Corespondente

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    Mesaje
  • #1539 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Comment la bande dessinée est devenue un poids lourd de l’édition
    ENQUETE
    Il y a une vingtaine d’années, les bulles et les cases ont subi une véritable gifle apres des années 80 tres florissantes. Mais les acteurs du secteur ont su s’adapter et inventer de nouveaux modes de promotion et de vente.
    Les bulles explosent
    Autrefois réservé quasi exclusivement aux jeunes, ce marché s’est étendu a une population élargie. Des milieux populaires aux intellos. Une situation impensable il y a vingt ans, quand la bulle du secteur de la bande dessinée a littéralement explosé apres une décennie 80 tres porteuse.
    “Le marché s’est repris a partir de 1995, confirme Marc Szyjowicz, propriétaire de la librairie parisienne BD Net et président de Canal BD, un groupement de 85 libraires spécialisées en BD en France, Belgique, Canada, Italie et… Chine. Mais le marché n’est pas venu du jour au lendemain.” “Il y a eu une mutation difficile avec la disparition des publications BD dans la presse, a la fin des années 80”, analyse Benoît Mouchard (1), directeur artistique du festival d’Angouleme. Les mythiques magazines Tintin, Pilote ou encore Métal Hurlant n’ont ainsi pas résisté a cette hécatombe.
    Il y a vingt-cinq ans, la production de bandes dessinées n’était pas pléthorique. Les libraires spécialisés ne recevaient pas plus de 500 BD dans l’année. Pas de quoi étancher la soif des fondus de bulles. Depuis, la production n’a jamais été cessé d’augmenter. Aujourd’hui, il existe une diversité extraordinaire en terme de contenus et de formats. En 2009, quelque 4.000 albums ont été réalisés en langue française (mangas, comics…).
    Evidemment, les ventes n’ont pas été exponentielles: “En 83, il y avait 500 nouveautés par an, et il y avait 25 millions d’albums vendus en France, se rappelle Benoît Mouchard. L’an passé, avec 4.000 nouveautés, entre 40 et 43 millions de BD se sont vendues en France.”
    Le marché se structure et se trouve
    Comment expliquer ce revirement heureux de situation pour tous les acteurs de la filiere? Apres la disparition des magazines de BD, la bande dessinée s’est alors vendue en albums, parce que éditeurs de presse sont devenus des éditeurs de livres. Mais ce n’est pas tout. Selon Marc Szyjowicz, c’est la loi Lang sur le prix mixte du livre et son respect qui a sauvé le marché et l’a fait décoller: “On a pu entretenir des fonds importants et cela a permis aussi aux éditeurs de faire paraître plus de choses. C’est ce qui a fait défaut aux marchands de disques. Et puis, le marché s’est structuré, la qualité s’est améliorée et alors le public est venu plus nombreux dans les librairies. Le public s’est élargi avec l’offre.”

    Le poids du manga a été également décisif dans le renouveau du secteur dans les années 90 et le début des années 2000. “C’est Glénat qui a publié les premiers mangas”, se souvient Yanis Berrouka, chef de produit BD a la Fnac, mastodonte qui représente quelque 20% des ventes du secteur en France et dont la BD représente 14% du chiffre d’affaires des librairies de la Fnac. “Au milieu des années 2000, le manga représentait la moitié de la production totale de bandes dessinées.”

    L’autre explication réside dans le fait que la France a toujours été friande de bandes dessinées. “C’est le pays de cocagne de la BD, confirme Benoît Mouchard. La Francophonie a développé tres tôt le support livre (Bécassine, Tintin…) qui sortait pour les étrennes de fin d’année. Cela n’a pas été le cas dans les autres pays d’Europe.” Le directeur artistique du festival d’Angouleme avance aussi une autre explication, plus terre a terre. “En France, les parents ont souvent pris l’habitude de laisser leurs enfants dans le rayon BD des supermarchés quand ils font leurs courses. Le résultat, c’est que les enfants deviennent sensibles a cet art.”
    La vitrine s’enrichit
    Le développement du réseau de librairies spécialisées a aussi contribué a l’essort de ce genre artistique. Sans oublier le poids du festival d’Angouleme qui, chaque année fin janvier, occupe l’espace médiatique et offre une visibilité exceptionnelle a la bande dessinée et a ses acteurs. Et aussi le fait que des auteurs étrangers soient traduits en français a également apporté une richesse extraordinaire au marché hexagonal, sans équivalent en Europe. Des BD finlandaises, indiennes, russes, sud-américaines, coréennes sont traduites en France. De quoi rassasier la curiosité des afficionados.

    Mais aujourd’hui, paradoxalement, c’est la réussite du secteur qui lui crée ses petits soucis. Car avec l’explosion de la demande, les éditeurs ont multiplié les sorties d’albums. Au point parfois de saturer les points de vente et de déstabiliser les acheteurs. “Moi, je ne veux pas parler de surproduction, tempere Marc Szyjowicz. Je pense davantage que c’est une production qui est mal répartie sur l’année. La concentration sur la fin d’année pose un probleme de place dans nos espaces réduits.” “Il y a une stabilité du marché, un peu moins de surproduction”, note pour sa part Louis Delas, directeur général des éditions Casterman, l’un des leaders du secteur. “Au départ, on prend tout ce qui sort, explique Marc Szyjowicz. Apres, il y a une sélection naturelle qui se passe. Mais on a donné la chance a tout le monde.”

    L’inflation de titres a aussi pour conséquence que le fonds de catalogue se vend moins que dans le passé. Un autre aspect négatif pour les auteurs: avant, une BD ne se vendait pas a moins de 7.000 exemplaires. Aujourd’hui, il n’est pas rare que cela se vende a moins.
    L’avenir sera-t-il (aussi) numérique?
    Les libraires ont du s’adapter a cette nouvelle donne. Marc Szyjowicz: ”On doit faire preuve de présentation sur les nouveautés qui soit souple, visible. On a aussi des outils comme nos propres magazines qui permettent de défricher l’offre a travers les chroniques. Et puis aussi on joue notre rôle de libraires. On discute beaucoup et on conseille. On est la pour ça, c’est notre rôle. La plupart de nos librairies sont toutes informatisées pour faire face a cette production. C’est sur, tout notre travail a changé.” A la Fnac, les libraires ont également développé un dispositif pour les sorties de BD, avec notamment des clients tres en attente de leur série fétiche. “On le gere comme des grosses sorties de DVD, témoigne Yanis Berrouka. On offre a ces albums la visibilité qu’il faut. Les clients n’ont pas besoin d’aller au rayon BD pour trouver ce qu’ils attendent.”

    Aujourd’hui, les acteurs du secteur n’entendent pas perdre les efforts déployés pour redresser une activité il y a peu bancale et fragile. Les mésaventures de leurs collegues du marché du disque sont dans toutes les tetes. Alors, la vigilance est de mise. “Aujourd’hui,on parle beaucoup de numérique, avoue Marc Szyjowicz. Nous, les libraires, on ne doit pas négliger cette aspect. Il faut etre vigilant, ne pas le rejeter. Pour les plus jeunes, c’est quelque chose qui les interpelle. Casterman propose déja des albums numériques sur l’Apstore [la boutique en ligne d’Apple].”
    Redoutent-ils cette nouvelle concurrence? Craignent-ils de voir un marché qu’ils ont choyé aussi longtemps leur échapper? “Oui et non, avoue Marc Szyjowicz, parce qu’on a signé des accords avec Mobilire, une société spécialisée dans la proposition de BD numérique. Ils ne font que ça. En tant que libraire, on est un peu leur caution, mais ça nous permet de ne pas etre a l’écart et d’avoir une visibilité que nous n’aurions pas autrement dans ce secteur.”

    (1) Auteur de La bande dessinée, collection idées reçues, chez Le Cavalier bleu.

    #1540 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Fiscul nu-l recunoaste pe octogenraul Uderzo ca si co-autor al seriei Aventurilor lui Asterix, ci doar ilustratorul povestilor lui Gosdiny, astfel fiin somat sa returneze 20% din drepturile incasate pe ultimele 24 de albume.

    Cu ocazia decernarii DBD Awards, unde Albert Uderzo a primit premiul de onoare pentru intreaga sa opera, a raspuns si la cateva intrebari, dand si o stire bomba!

    Parmi eux un nom qui, par sa seule évocation, a inspiré émotion et respect. Albert Uderzo, lauréat du prix d’honneur pour l’ensemble de son oeuvre, a accepté de répondre a nos questions.

    Comment allez-vous?
    Je vais bien. La santé est bonne et le moral au beau fixe! Je fais simplement face a des préoccupations peut-etre un peu inhabituelles pour un homme de mon âge.

    De quoi s’agit-il?
    Je vous le révele en exclusivité: a 80 ans passés, j’ai récemment fait l’objet d’un contrôle fiscal. La bonne nouvelle est, qu’apres enquete, l’administration n’a relevé ni fraude ni négligence dans ma comptabilité.

    Mais elle a décidé que je n’ai jamais été le coauteur des 24 premiers albums d’Astérix, simplement l’illustrateur. En conséquence, et rétroactivement jusqu’a janvier 2007, je suis soumis a un redressement de 20 % sur l’ensemble des sommes déclarées sur les droits provenant de ces 24 albums.

    Mais la réalité?
    J’ai bien évidemment été coauteur avec Goscinny des albums d’Asterix réalisés de son vivant, comme cela figure d’ailleurs en toutes lettres dans les contrats signés a l’époque avec Dargaud.

    Comment expliquez-vous cette contradiction?
    Je n’en ai pas la moindre idée. J’espere simplement que mon avocat m’aidera a faire la lumiere sur cette affaire.

    Parlant d’avocats, nombre de représentants du barreau, comme beaucoup de médecins ou d’artistes, se targuent de ne jamais décrocher. Avec l’engouement que vous continuez de susciter, pourquoi ne pas reprendre la plume?
    Sachez d’abord que j’ai dépassé nombre de médecins et d’avocats retraités en âge avant de me retirer de la profession! (rires). Surtout, j’estime qu’il faut savoir céder la place aux générations suivantes, extremement talentueuses et les encourager comme il convient.

    Lors de vos lectures d’albums, a l’heure du numérique, avez-vous cédé aux sirenes de l’iPad et autre tablette ou demeurez-vous fidele au papier?
    Pour tout vous avouer, j’ai une adresse mail et c’est pour moi bien suffisant en la matiere. Le papier a et conservera mon entiere prédilection.

    http://www.actualitte.com/actualite/23770-uderzo-contreol-fiscal-coauteur-asterix.htm

    http://www.actuabd.com/Selon-le-fisc-francais-Uderzo-n

    #1541 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Fiscul nu-l recunoaste pe octogenraul Uderzo ca si co-autor al seriei Aventurilor lui Asterix, ci doar ilustratorul povestilor lui Gosdiny, astfel fiin somat sa returneze 20% din drepturile incasate pe ultimele 24 de albume.

    Cu ocazia decernarii DBD Awards, unde Albert Uderzo a primit premiul de onoare pentru intreaga sa opera, a raspuns si la cateva intrebari, dand si o stire bomba!

    Ce mai faceti?
    Bine. Sanatos si cu moralul ridicat! Doar ca ma confrunt cu lucruri mai putin obisnuite pentru varsta asta.

    Despre ce este vorba?
    Va dezvalui in exclusivitate: la peste 80 de ani, am fost de curand obiectul unui control financiar. Vestea buna e ca, dupa ancheta, administratia nu a descoperit nici frauda nici neglijenta in contabilitatea mea.
    In schimb a decis ca eu n-am fost niciodata coautorul celor 24 de albume cu Asterix, ci doar un simplu ilustrator. Prin urmare, si retroactiv pana-n ianuarie 2007, sunt somat sa dau inapoi 20% din totalul sumelor declarate din drepturile provenind de la aceste 24 de albume.

    Si in realitate?
    Eu am fost evident coautor cu Goscinny al albumelor cu Asterix realizate in timpul vietii lui, cum apare scris in contractele semnate la vremea aceea cu Dargaud.

    Cum explicati aceasta contradictie?
    Habar n-am. Sper doar ca avocatul meu ma va ajuta sa fac lumina in afacerea asta.

    Vorbind de avocati, multi reprezentanti ai baroului, precum si multi medici sau artisti de altfel, se tin tare si continua. Cu toata atentia care vi se acorda in continuare, de ce nu reincepeti sa desenati?
    Mai intati aflati ca am depasit multi medici si avocati pesnsionati inainte de a ma retrage din profesie! (rade). Mai ales ca sunt de parere ca trebuie sa stii sa lasi locul generatiilor urmatoare, extrem de talentate si sa le incurajezi asa cum trebuie.

    Pentru lecturarea albumelor dumneavoastra, la ceasul digitalului, ati cedat tentatiei IPadului si altor tablete sau ramaneti fidel hartiei?
    Ca sa va spun tot, am o adresa de email si pentru mine este suficient. Hartia este si va ramane preferinta mea.

    http://www.actualitte.com/actualite/23770-uderzo-contreol-fiscal-coauteur-asterix.htm

    http://www.actuabd.com/Selon-le-fisc-francais-Uderzo-n

    #1542 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Revistele BD pe hartie se imputineaza (ca tiraj mai ales), in care apar in foileton povesti BD care urmeaza a fi publicate in albume.
    Aceasta viata intrauNETira s-a mutat in numeric, in digital, in VIRTUAL.
    Asa cum viitorii parinti isi vad viitorul copil pe monitorul ecografului(etc), asa si cititorii de BD arunca o privire asupra ce va sa fie albumul tiparit.

    Noul “Bodoi”, sau “Circus”, virtual si gratuit este ZOO le mag
    http://www.zoolemag.com/
    de exemplu

    Virtualul poate fi si locul in care cititorii pot avea parte in mod gratuit de lucrari (albume, reviste) tiparite inj prealabil, poate o ciorba reincalzita pentru gustul unora 8)

    8comix propune serii neconstractate sau contractate (de Glenat, de exemplu), in episoade… gratis, aici: http://www.8comix.com/

    8comix, de la BD qui ne passe pas par la case éditeur
    Le 17 janvier 2011 a 15h40 – Mis a jour le 17 janvier 2011 a 15h45

    LE FIL LIVRES – Cela s’appelle 8comix mais il y en a 9 : des bandes dessinées mises en ligne gratuitement, depuis aujourd’hui, épisode par épisode, par leurs auteurs. Qui en avaient marre de coincer la bulle en attendant que les éditeurs se réveillent…

    Ils ont décidé de mettre gratuitement en ligne leurs bandes dessinées sur le site 8comix . Eux, ce sont onze artistes assez connus dans le monde de la BD (1) qui se sont associés pour tenter cette expérience. “ Nous avons conscience que l’évolution du marché est floue, précise le scénariste Olivier Jouvray (Lincoln, Nous ne serons jamais des héros). Nous voulons tester de nouvelles formes de collaborations. Et nous rapprocher des lecteurs en créant un lien plus direct avec eux. Dans un monde où les œuvres sont devenues des produits culturels habilement marketés, nous souhaitons simplement donner a lire aux gens, et stimuler ainsi leur envie d’acheter. “

    Au programme, neuf bandes dessinées inédites dans des genres différents – L’Ile aux cent mille morts de Jason et Fabien Vehlmann, Le Fond des choses de Jérôme Jouvray, Portugal de Cyril Pedrosa… –, diffusées par épisode, et pour la plupart sans limitation dans le temps. Les artistes sont libres d’adopter le modele qui leur convient : certains travaillent sans contrat, uniquement pour le site, tandis que d’autres ont signé avec un éditeur (Glénat publie L’Ile aux cent mille morts avant sa mise a disposition complete sur 8comix).

    L’initiative résonne toutefois comme un pied de nez aux maisons d’édition, terriblement frileuses lorsqu’il s’agit d’innover sur Internet. Et surtout d’accorder aux auteurs des droits numériques décents (le Groupement des auteurs de bande dessinée, branche du Syndicat national des auteurs et des compositeurs, bataille pour éviter une précarisation de la profession). “ 8comix permet en effet de montrer aux éditeurs que les auteurs n’attendent pas la bouche ouverte qu’on leur donne la becquée, poursuit Olivier Jouvray. Peut-etre cela les poussera-t-il a se réveiller et a réfléchir intelligemment a la BD numérique… “

    Laurence Le Saux
    (1) Fabien Vehlmann, Cyril Pedrosa, Alfred, Olivier et Jérôme Jouvray, David Chauvel, Efix, Gess, Jason, Fred et Greg Salsedo, Tim Mc Burnie.

    http://www.telerama.fr/livre/8comix-de-la-bd-qui-ne-passe-pas-par-la-case-editeur,64615.php

    #1543 Răspunde
    i.a.t
    Participant

    TRIST…

    #1544 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Nah, e doar un…proces: BeDeaua se “rafineaza” in alambicul virtual :mrgreen:
    Poate ca in felul asta ce apare pe hartie este, mai “rar”, evident, si mai valoros 😀

    #1545 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Nous apprenons avec émotion le décès de l’immense artiste Paul Gillon, Grand Prix d’Angoulême en 1982, hier après-midi, samedi 21 mai 2011, vers 16 heures.
    Il incarne à lui seul la grande tradition de la bande dessinée classique de l’après-guerre, influencée par la bande dessinée américaine de l’âge d’or (notamment Alex Raymond).

    On lui doit Fils de Chine, 13 rue de l’Espoir, Les Naufragés du temps, Les Voyages de Jérémie, la BD érotique La Survivante et, récemment L’Ordre de Cicéron.

    http://www.actuabd.com/Disparition-de-Paul-Gillon-un

    #1546 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Asa ni-l vom reaminti: Super BD Createur!

    #1547 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    O adresa care te duce cu gandul la revista “Cahiers de la Bande dessinee”, care, atunci cand a aparut, te ducea cu gandul la faimoasa “Cahiers du Cinema”: “Cahiers du comic strip” http://lescahiersducomicstrip.blogspot.com/

    #1548 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    In acest articol YES, COMICS ARE STILL FOR KIDS, postat de Andrew Zar ieri, 3 ianuarie, pe DARK MUSINGS (#29) releva un…paradox?
    Banda desenata ramane, sau este fortata (?) sa ramana o arta (fie!) pentru copii, adica fara sex – nu este chiar ce voiam sa spun, dar parca a iesit mai bine decat aveam de gand sa spun!
    Pe scurt, ca sa-mi parafrazez titlul: Violenta cauzatoare de moarte este acceptata, suplinind si parjolind domeniul in descumpanirea pricinuita de pudibonderie…

    Comics, as an art form, has a long history of being restricted and marginalized as “just for kids.” This is pervasive (to the point that every time I describe DarkBrain I lead with “web comics… but not for kids”) and many times over the years extensive successful efforts have been made to censor and restrict the medium itself from exploring any adult topics from sex to drugs to violence.

    Modern day, mainstream comic artists are restricted from doing content that is currently easily published in other types of art from fine art, to movies, to novels, to magazines. Yet, comics are still discriminated against, very heavily. Currently, the most heavily restricted item is nudity… while excessive and super violent gore is now considered mostly acceptable…

    http://darkbraincomics.tumblr.com/post/15243256427/darkmusings029

    #1549 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    “Sa fie un vis numai, sa fie o parere, Ce far’ de patimi trece in timpul nesfarsit.”*

    Nu este spus indeajuns.
    La fel, si in games.
    Se vorbeste mai nou de aplicarea (impunerea) unor legi ale razboiului din realitate in virtual, acolo unde copiii traiesc din ce in ce mai mult.
    Am zis “copii” fiindca e “in tema”, dar si pentru ca ruperea de realitate se produce mult prea devreme, mult inaintea senectutii, varsta la care “virtualul” inseamna totusi altceva: amintiri modificate…ca-ntr-un vis al trecutei vieti.
    Acesti copii vor avea “amintiri modificate” din non-realitate, un vis al unei pseudo-vieti petrecute…! WEIIIRD…
    “Omenirea nu sta-n loc”. Evolueaza. Oare cum? Explorand non-realitatea, stand pe loc, de fapt. Poate e o (alta) cale a cunoasterii, sau o cale a unei altfel de cunoasteri**…
    Or trai si ei or vedea 😛

    *Mihai Eminescu, Imparat si proletar, 1874
    ** “Ca vis al mortii-eterne e viata lumii-ntregi” (op.cit.)

    Apropo de VIRTUAL:
    Odă (în metru antic)

    Mihai Eminescu

    Nu credeam să-nvăt a muri vrodată;
    Pururi tînăr, înfăsurat în manta-mi,
    Ochii mei năltam visători la steaua
    Singurătătii.

    Cînd deodată tu răsărisi în cale-mi,
    Suferintă tu, dureros de dulce…
    Pîn-în fund băui voluptatea mortii
    Ne’ndurătoare.

    Jalnic ard de viu chinuit ca Nessus.
    Ori ca Hercul înveninat de haina-i;
    Focul meu a-l stinge nu pot cu toate
    Apele mării.

    De-al meu propriu vis, mistuit mă vaiet,
    Pe-al meu propriu rug, mă topesc în flăcări…
    Pot să mai re’nviu luminos din el ca
    Pasărea Phoenix?

    Piară-mi ochii turburători din cale,
    Vino iar în sîn, nepăsare tristă;
    Ca să pot muri linistit, pe mine
    Mie redă-mă!
    1883

    #1550 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Pe Facebook, despre, sa zicem, Violenta si Sex, au fost expuse cateva pareri interesante, “de o parte si de cealalta”, care veneau din acelasi loc: bunul simt 🙂

    Butuc Laurentiu
    poti sa prezinti violenta in comicsurile pentru copii fiindca este vorba de violenta ,,eroica”. Fat Frumos ii taie capul zmeului,,de la Creanga incoace violenta la acest nivel nu a fost cenzurata. Nu sunt de acord cu singe excesiv si nici cu sex in comicsurile pentru copii. Ideea este ca porno creeaza dependenta,, daca incepi de mic sa alergi dupa porno o sa devii dependent toata viata,, in timp ce o scena de lupta nu cred ca este atat de nociva ca sexul excesiv.

    Popa Constantin Daniel
    Chiar nu pot spune ce este adecvat sau nu varstei, stiu ca pe mine nu m-a oprit nimic sa ma duc sa ma uit pe furis la Akira cand eram ciutan, nu eram nici macar in prima clasa. Probabil ai vazut animatia completa si stii si tu cum este. Deci intr-un fel sau altul, oricat de ferit tot iei contact cu lucrurile astea. Modul in care le catalogam, le trunchiam, probabil are de-a face cu morala noastra si frica de…sincer habar nu am, eu unul nu am iesit defect. Noi ne intrebam de ce mai numim anumite produse a fi pentru publicul matur si totusi nu renuntam la anumite tabuuri. Bine, una din ele.

    Marian Mirescu
    La prima vedere, ar fi un dezechilibru. Desi nu e clar ce este intr-o parte si ce este in cealalata… Apoi, “compensatia” poate fi de alta natura: “violenta” fiind fictionata cu precadere, restul este surghiunit in realitate 🙂 “Dependenta” este de luat in considerare, dar iar si ea este relativa. Un lucru e clar, cu care puteti fi clar de acord sau nu: Bojan, de la care am share-uit, imi zice ca e vorba de “teroarea corectitudinii politice”; politicos corect era “oroarea”, nu “teroarea” 😉 In ignorarea”onoarei”. Onorabil este sa te exprimi deplin, cu sinceritate, si elegant, cu eschiva :))

    #1551 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Revenim cu o analiza din eseul Le Petitt livre bleu de Antoine Buéno, aparut in iunie 2011, pentru a da inca un exemplu de reactii viscerale ale fanaticilor.

    Trebuie interzisi Schtroumpfii?
    Un sef unic si omnipotent; o ariana idealizata pentru frumusetea ei; o invazie de “negri” combatuti prin puritatea sangelui; un rau cu nas si degete incovoiate… Lucrarea lui Peyo este oare “un arhetip al utopiei totalitare marcata de stalinism si nazism”? Antoine Buéno, autorul “Carticelei albastre”* se explica.

    Bien sûr que non ! Et tel n’est d’ailleurs absolument pas le propos de mon essai, Le Petit livre bleu (sortie le 1er juin, éditions Hors Collection), première monographie critique jamais consacrée aux lutins bleus de Peyo. Pourtant, la seule annonce de la publication de mon livre a suscité l’émoi, l’indignation, même l’anathème.

    Comment ose-t-on critiquer les Schtroumpfs ?! De quel droit ?! Pour qui se prend-t-il ?

    En quelques jours, une volée de bois vert s’est abattue sur mon nom. De la contre-vérité à l’insulte pure et simple. Des réactions épidermiques schématiquement classables en deux grandes catégories : je serais soit un imbécile, soit un escroc. Autrement dit, soit un épurateur débile, soit à la recherche d’un coup de pub. Des réactions d’une violence surprenante mais sans doute très intéressante sur le plan sociologique et qui en disent long sur l’affectivité du sujet (et peut-être aussi sur la capacité de certains oisifs à réserver leur indignation à des causes pathétiques).

    Bref, un buzz d’autant plus ridicule que, par définition, personne n’avait pu lire une ligne de mon essai puisqu’il n’était même pas encore sorti !

    Me voici donc jeté sur le banc des accusés.

    Mais de quoi m’accuse-t-on au juste ? De crime de lèse-Schtroumpf ! Touche pas à ma madeleine, me crie-t-on. C’est d’actualité, je plaide non coupable.

    Que dis-je de si terrible sur les schtroumpfs dans mon Petit livre bleu?

    1- Je dis que, passée au crible de la science politique, l’œuvre de Peyo peut apparaître comme un archétype d’utopie totalitaire empreinte de stalinisme et de nazisme. La société des Schtroumpfs présente en effet :

    – tous les attributs des utopies classiques (société de félicité, collectiviste, statique, géométrique, autarcique) ;

    – des caractéristiques qui rappellent le communisme stalinien (des habits rouges du Grand schtroumpf aux travaux collectifs en passant par le matérialisme de l’univers) et le nazisme (du racisme de la première BD à l’antisémitisme palpable avec le personnage de Gargamel en passant par le corporatisme de la société schtroumpfesque) ;

    – une structure qui pourrait correspondre à celle d’un totalitarisme achevé (le village s’affirmant dans Le Schtroumpfissime comme anti-démocratie et présentant une société atomisée dirigée par un chef unique omnipotent et incontestable, qui dispose de son bouc-émissaire avec le personnage du schtroumpf à lunettes et de sa propre novlangue).

    2- Est-ce bien sérieux ? Oui et non.

    Oui, parce que mon analyse ne tombe pas du ciel : elle étaye des intuitions que d’autres ont eues bien avant moi. À commencer par les Etats-Unis qui se sont méfiés des Schtroumpfs, prenant parfois la BD de Peyo pour une œuvre de propagande socialiste, au point de présenter le nom anglais des Schtroumpfs, Smurf, comme l’accronyme de “Small Men Under Red Forces”!

    Oui aussi, parce que mon analyse est rigoureuse, documentée et fouillée.

    Non, parce que si mon analyse est sérieuse, elle ne se prend pas au sérieux !

    Mes détracteurs semblent dépourvus de la moindre once d’humour. Évidemment que le décalage entre, d’une part, la méthode et les concepts très durs et lourds de science-politique que j’utilise et, d’autre part, la futilité et la sympathie du sujet prête volontairement à sourire. Je n’aurais jamais cru nécessaire d’avoir à le préciser ! Evidemment et heureusement que ma démarche n’est pas dépourvue d’autodérision ! Le contraire eut été triste, non ?!

    3- Est-ce une attaque contre Peyo ou une entreprise de désenchantement ? Pas le moins du monde ! Aucune dénonciation ni volonté moralisatrice de dépuration dans ma démarche. Elle n’est que descriptive, pas prescriptive.

    De plus, ce serait sans fondement : Peyo n’était pas politisé, je ne cesse de le clamer ! Aucune raison de mettre en doute sa sincérité. En revanche, je crois que son œuvre (comme tant d’autres) véhicule et concentre un certain nombre de stéréotypes propres à une société et une époque données. L’analyse des Schtroumpfs nous en dirait plus sur l’environnement sociopolitique de Peyo que sur lui-même..

    Je ne tiens pas plus à désenchanter qu’à dénoncer. J’ai toujours aimé les Schtroumpfs et continue de le faire. Mon propos est de superposer à une perception d’enfant une approche distanciée d’adulte, non de l’y substituer. Une approche d’ailleurs non moins ludique. En d’autres termes, je propose de continuer de jouer avec les Schtroumpfs, mais différemment.

    Enfin, par-delà l’exemple des Schtroumpfs, je crois intellectuellement sain de ne pas s’interdire d’exercer sa réflexion sur les œuvres populaires. Aussi innocentes soient-elles ou semblent-elles, elles sont porteuses de sens et peuvent révéler beaucoup du monde dont elles sont les fruits. Peut-être même est-ce un impératif démocratique.

    Y’a-t-il dans tout ceci quoi que ce soit de très condamnable ?

    Aux lecteurs de juger, pas aux autres !

    *aluzie la carticica rosie a lui Mao, indrumarul comunistului chinez

    #1552 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    22 Mar 12 / 10:28:58
    Serb Cartoonists See No Joke in Comics’ Plight

    Iconic art genre that enjoyed a vogue in the Yugoslavia of the 1980s is fading away, forcing young cartoonists to try their hand abroad.
    Dimitrije Bukvic BIRN Belgrade

    Fans of the comic genre fear that Serbian cartoons – along with the country’s young cartoonists – may vanish as a result of declining sales and lack of interest on the part of the authorities.

    Last October some 70 publishers and cartoonists signed an appeal deploring a Ministry of Culture decision in 2010 not to include comics in the list of books to be procured for public libraries.

    “Lack of support for publishers is the main reason for the poor state of comics,” the open letter written from the Association of Comic Artists of Serbia said.

    Because Serbian publishers cannot make a profit from local works they rarely finance them, and so mostly buy licences for cartoons published abroad.

    The only hope for young and talented Serbian authors is to finance their first comics themselves and then offer them abroad.

    All-time low:
    Comics were once considered a pillar of the Yugoslav art scene. In the 1970s and 1980s up to million copies of some editions were sold individually or in magazines. Successful ones, like “Cat Claw”, by Branislav Kerac, now form part of ex-Yugoslavian subculture lore.

    Like many other segments of culture, this art form moved into the underground in the Nineties during the era of Slobodan Milosevic.

    Meanwhile, because of the war and inflation, some of the biggest comic publishers, such as “Decje novine”, “Dnevnik” and “Marketprint”, ceased activities, leaving comics an almost exclusive product for fans and collectors.

    A new generation of Serbian authors has emerged since 2000, such as Aleksa Gajic or Drazen Kovacevic.

    But today’s cartoonists are disappointed that interest is so low for comics in Serbia as a result of which most have signed contracts with European publishers.

    Fatal decision:
    Low incomes and high production expenses have troubled all publishers for years. However the biggest concern of those working in comics at the moment is lack of state support.

    Since 2003 comics were always on the culture ministry’s list of books offered to libraries to choose from. But last year this tradition came to an endand publishers say this decision could ruin them.

    Igor Markovic, editor of “System Comics”, one of those who signed the public letter sent to the ministry in October, said he had expected to earn 600,000 dinars (about 6,000 euro) from last year’s procurement of books by the ministry for library needs.

    In 2010 Markovic’s publishing house published 11 comic titles, partly thanks to ministry money. Eight were works of domestic authors. He is not expecting such a good year this time.

    Although the ministry still financially supports comic festivals, publishers and authors say direct grants and tax allowances are also vital in order to stimulate the troubled comics market.

    Instead of importing comics and paying copyright on them to foreign companies, they would like domestic publishers to be able to promote comics as a national brand.

    Meanwhile the sum they would obtain from state procurement alone would be enough to cover the costs of publishing one comic album by some young still unknown domestic cartoonists.

    “You need about 7,000 euro to publish a 50-page black-white coloured comic strip,” Igor Markovic notes.

    This publisher says he cannot cover his production costs from local works and so buys copyrights from European publishers for whom prominent Serbian authors work. He then presents their albums in Serbia.

    The Ministry of Culture says the commission for the procurement of publications treats comics like any other publications.

    “The commission examining submitted books was primarily led by their quality and appropriateness for library usage”, reads a written answer from the ministry for Balkan Insight.

    The ministry underlined that it co-finances comic festivals and publications through regular competitions.

    In 2011, the ministry co-financed the “Comics conference” in Kragujevac to the tune of 200,000 dinar (2,000 euro), for example, as well as the “Zigomar” comics exhibition in Pancevo with 120,000 dinar (1,200 euro), the Comics Competition in the Children’s Culture Centre in Belgrade with 100,000 dinar (1,000 euro) and the Alternative Comics Magazine “Azdaha” from Kragujevac.

    Follow France:
    But Serbian cartoonists now working abroad say this kind of help is not enough to revive the comics market at home.

    They think the state could contribute more, by following the example of European countries that co-finance publishers and offer them tax breaks.

    Drazen Kovacevic, one of the many Serbian cartoonists now working for publishers in Italy, France, Belgium and United States, says the state should try the same recipe as France has done for its comics industry.

    “Comics are a brand for France, like wine or cheese, so the country gives subsidies and tax allowances even for the biggest publishers,” he notes.

    “Comics are seen as equal to other arts, and comic editions are usually at the top of French best-selling book lists”, Kovacevic adds.

    He believes comics could become also а national brand for Serbia because the skill of local authors “compares to that of any famous world production”.

    This successful cartoonist, now working for “Soleil” of France, says the lack of state help limits comics’ production to periodical albums instead of continuous serials.

    “Unfortunately, I cannot imagine an author in Serbia signing a contract with a publisher to make a comic serial that would then make money for them both,” Kovacevic concludes.

    Vladimir Vesovic, a cartoonist still working in Serbia, thinks that he and his colleagues should be treated the same as other writers sent by the ministry to the Frankfurt book fair every year.

    “The ministry takes writers to Frankfurt – why not do the same with cartoonists and take them to the biggest European comics festival in Angouleme in France?” he asks.

    The Ministry of Culture responds that it presents Serbia’s national culture and authors in relation to the profile and programmes of book fairs it participates in.

    “If comics were a topic at one of these fairs, we would organise the participation of comics authors and editions,” its response reads.

    Keeping domestic talent:
    Publishers, as well as cartoonists, would naturally like the state to allocate budget money to co-finance production of comics. They say help is especially needed for young authors to keep them in Serbia.

    Igor Markovic says that paying the author’s working expenses out of the national budget is the most significant measure that could be taken to nurture a new generation of authors.

    “If the country covered expenses for authors, which are at least 100 euro for page… we could find a way to make respectable productions that could be presented abroad,” says Markovic.

    He feels it is wrong that some young authors are giving away their comics for free to domestic publishers “only to get a reference for a potential international client”.

    Vladimir Vesovic, a teacher in Belgrade’s “Djordje Lobacev” Comic School, says there is plenty of young talent in Serbia, but they have no chance to publish their work.

    Serbia should start to invest in its cartoonists, he maintains. “It is absurd that we buy our own authors from abroad, instead of selling their work worldwide,” he says.

    This article is funded under the BICCED project, supported by the Swiss Cultural Programme.
    http://www.balkaninsight.com/en/article/serb-cartoonists-see-no-joke-in-comics-plight

    #1553 Răspunde
    _Maxim
    Participant

    Remember CORTO? Nu personajul lui Hugo Pratt, Corto Maltezul, ci CORTO alias Cristian Loghin! Cel nascut in Krajowa si traitor de 8 ani in Cracovia, care spune acum despre el:

    “Na codzień posługuję się językiem angielskim, ale polski znam w stopniu komunikatywnym, dostatecznym, żeby posługiwać się nim w pracy: czytać briefy, pracować z polskim tekstem, etc.”

    Ei, acum sigur v-ati adus aminte!
    Daca nu, mai multe amanunte, aici:

    http://unfinishedesign.com/subpages/about.html

    Daca nici din AH, BD! nu-l stiti… ce bine ca ati nimerit aici ca sa va umpleti o lacuna serioasa!

    “Komiks jest gruntem, na którym wyrosło moje zainteresowanie ilustracją. W roku 2000 uhonorowano mnie nagrodą im. Sandu Florea, w kategorii: Best Young Comic Artist. I choć nie biorę czynnego udziału w świecie twórców komiksów to moją kreskę z powodzeniem wykorzystuję w rozmaitych projektach zawodowych. Obok strony z projektu: „The Change”, opowiadającego o rywalizacji pomiędzy młodszym i starszym pokoleniem komiksiarzy*.”

    Banda desenata este terenul pe care a crescut interesul meu pentru ilustrație. În 2000, am fost distins cu premiul. Sandu Florea, lla categoria “Cel mai bun artist tânăr de BD”. Și, deși eu nu iau parte în mod activ în lumea creatorilor de benzi desenate, experienta mi-a folosit într-o varietate de proiecte profesionale. Fragment din proiectul “Change”, despre rivalitatea dintre generațiile mai tinere și mai în vârstă de comicsari*.

    *aduce cu termenul folosit de noi in epoca, COMICSARI

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